Écrire c’est aussi, parfois, faire face à un flot de négativisme. Vous avez achevé votre roman et vous l’avez proposé à beaucoup trop de certaines maisons d’édition. Que vous ayez privilégié l’envoi par mail ou par courrier (suivant ce que chacune des maisons demande), vous vous attendez à des réponses. Ce n’est un secret pour personne, même si les chiffres remontent à plusieurs années déjà, mais il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Alors, pour votre bien-être et votre santé mentale, je vous invite à vous préparer aux refus. Si vous avez de la chance, vous recevrez des courriers sympas disant que « malheureusement, en dépit de ses qualités, nous sommes au regret de ne pouvoir envisager la publication de votre roman » ; d’autres seront un peu plus secs « malheureusement, il ne correspond pas à ce que nous recherchons pour la collection ». Ça fait un peu lettre type et j’ai l’impression que nous sommes des centaines à recevoir la même réponse alors que j’avais personnalisé ma lettre pour ces maisons d’édition en particulier. Certaines ne vous répondront même pas. Sous couvert d’un trop grand nombre de manuscrits reçus, elles vous préviennent qu’après un certain délai vous devrez considérer que votre manuscrit n’est pas retenu.
Alors, comment continuer à y croire après le dixième courrier de refus ?
Gardez votre bonne humeur et votre positivisme. Il y a des milliers de manuscrits qui arrivent sur les bureaux des maisons d’édition chaque année. Médiapost avance même le chiffre de 1 français sur 2 de plus de 18 ans qui aurait écrit ou aimerait écrire un livre. Alors forcément ça fait beaucoup. Comme je le rappelle souvent à travers mes écrits, les auteurs ne sont pas en compétition. Si ce n’est pas votre tour cette fois, ne désespérez pas. Tout d’abord, si c’est votre premier roman, il est normal que vous ne trouviez pas tout de suite le succès. Vous allez acquérir au fil de vos écrits, de l’expérience. Et c’est très important. Une fois votre premier livre achevé, vous pouvez l’envoyer aux maisons d’édition sélectionnées, mettre en place votre stratégie pour le vendre, etc. Mais n’oubliez pas, continuez d’écrire ! J’ai lu sur plusieurs sites qu’en auto-édition, les auteurs avaient boosté les ventes de leur premier livre lors de la sortie du second. Alors, foncez. Vous allez me dire qu’après l’écriture de votre premier roman, vous êtes vidés de toute substance, mais l’écrivain qui se cache en vous sait que vous est intarissable, alors, remettez-vous à vos écrits ! En plus de vous permettre de vous améliorer, car vous ne ferez plus les erreurs commises sur votre premier roman, vous aurez un deuxième roman et donc un deuxième « produit » à vendre, bingo. Notez également que quand vous serez pris sur votre nouveau roman, au cœur de l’intrigue, à dresser le portrait de vos personnages, vous en oublierez (presque) que vous attendez impatiemment les lettres des maisons d’édition pour votre premier livre.
Dans tous les cas, ne désespérez pas. Si les maisons refusent toutes votre roman, vous pourrez toujours vous autoéditer, et pour ça, vous pourrez retrouver mes différents articles ici ou là. Ne perdez pas espoir, avec l’expérience vous allez vous améliorer et mieux connaître les rouages de l’édition. Il y aura des déceptions, soyez-en sûrs, mais ne perdez jamais espoir. Vous écrivez parce que c’est votre passion, alors continuez, travaillez, appliquez les conseils que vous chinerez à droite à gauche et restez positifs, ça ne pourra que vous aider.