Afin de vous aider dans l’écriture de votre roman, je vous ai sélectionné quelques figures de style qu’il me semblait important de connaître.
Je vous ai ainsi préparé une série d’articles pour aborder plusieurs catégories de figures de style et les concepts associés.
Dans cet article nous verrons les figures de style répétitives. On y trouve par exemple : le pléonasme, l’anaphore, ou encore la répétition.
Les figures de répétition
Pour dynamiser votre récit, lui donner un autre attrait ou pour éviter de faire des fautes de français, je vous propose un petit tour d’horizon des figures de répétition.
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Le pléonasme
C’est une figure que l’on retrouve souvent à l’oral et qui n’est pas forcément bien vue. En effet le principe est d’ajouter un mot pour renforcer une idée. Cependant cet ajout n’est pas nécessaire au sens grammatical.
Les expressions « monter en haut », « sortir dehors », « faux prétexte » sont des pléonasmes ! Si vous ne saisissez pas la raison, voici quelques explications :
Pour « monter en haut » : la définition de « monter » désigne déjà un mouvement du bas vers le haut. Quand vous dites « monter en haut » vous dites donc « déplacer de bas en haut en haut ».
Concernant « sortir dehors » : le verbe « sortir » veut dire « aller hors » ou « aller dehors ». Donc quand vous dites « sortir dehors », vous dites en fait « aller dehors dehors ». Ce que vous souhaitez préciser en fait est le lieu d’où vous sortez ou le lieu où vous allez. Préférez donc un « il sort de la maison en courant » si vous souhaitez apporter des précisions à votre récit.
Pour finir, un exemple un peu plus subtil
Enfin, un « faux prétexte » est un pléonasme également. Les pléonasmes ne sont pas toujours simples à déceler car parfois on ne connaît pas la définition exacte des mots. Un prétexte est une raison invoquée pour cacher le vrai motif d’une action (cf. Larousse). Un faux prétexte voudrait dire « une fausse raison », sauf qu’un prétexte c’est déjà une fausse raison. D’ailleurs un faux prétexte deviendrait de fait une vraie raison…
Vous remarquerez l’importance d’utiliser les mots à bon escient. Quand on ne connaît pas bien le sens des mots, on les emploie parfois à tort, jusqu’à utiliser des figures de style sans le savoir.
- L’anaphore
Ce procédé consiste à répéter un mot ou groupe de mots au début de plusieurs phrases. Notez qu’il ne s’agit pas simplement de répéter, mais d’utiliser cette répétition pour donner un rythme à votre texte.
Voici une anaphore célèbre, celle du discours du Général de Gaulle dans son discours de 1944.
« Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! »
Il aurait pu dire « Paris, qui a été outragée, brisée, martyrisée, mais qui a été libérée ». Mais il insiste volontairement sur le nom « Paris ».
- La répétition
Comme son nom l’indique, il s’agit de répéter un ou plusieurs mots dans la même phrase ou dans le même paragraphe. Généralement on demande de faire attention aux répétitions. Il est très peu agréable pour un lecteur de lire un livre plein de répétitions. Mais la répétition est parfois utilisée comme une figure de style.
Par exemple dans la phrase « C’est à nous de choisir notre destin, un destin que nous voyons heureux ! ». J’insiste ici sur le mot destin car c’est lui porte toute l’attention de la phrase.
Si vous souhaitez vous entraîner, je vous conseille ce site !