Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman… Par où commencer. Difficile de se lancer dans cette critique de livre, parce que je n’ai pas vraiment aimé ce roman. Je préfère mille fois écrire un commentaire emballé, pour vous faire découvrir absolument quelque chose. À quoi bon critiquer un livre si on ne l’a pas apprécié ? Aucun intérêt pour moi de ne pas vous faire acheter ce livre, mais j’avais tout de même envie de vous en parler pour plusieurs raisons.
L’aurais-je lu 2 fois ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître, d’autant plus après vous avoir dit que je n’avais pas été fan fan du bouquin, il est fortement probable que j’ai lu ce livre deux fois !
Probable seulement, car même après avoir achevé récemment ma lecture, je ne sais toujours pas si je l’avais déjà lu ou pas. Deux explications s’offrent à moi. Soit je l’ai déjà lu, et c’est un bouquin somme toute classique qui ne m’a pas marqué. Soit l’histoire m’a semblé un peu simpliste et j’ai facilement pu savoir où l’auteure allait nous mener.
Ceci étant, certains passages m’ont vraiment fait tilt et d’autres m’ont semblé assez forts pour que je sois capable de m’en souvenir, sans que ce ne soit le cas.
Digression personnelle sur la nécessité d’avoir assez de place dans son cerveau pour profiter des choses de la vie
Est-ce le début de la fin pour moi ? Je vais vous raconter une anecdote qui va peut-être vous sembler complètement folle et qui est pourtant complètement vraie. Il y a quelques années, je suis allée voir un spectacle d’un humoriste. Le one man show commence, les sketchs s’enchaînent. Mais je suis un peu gênée. En fait je me dis que l’artiste abuse parce que la moitié de ses blagues sont réchauffées. En effet, tout me semble déjà avoir été dit, fait. À un moment je me dis même que j’ai dû voir le sketch en question sur internet parce que je connais carrément la chute.
Croyez-moi ou non, mais c’est cinq minutes avant la fin que j’ai eu un flash. J’avais déjà vu son spectacle, dans une autre salle, un an plus tôt.
Les life list à l’honneur
Une fois le contexte donné, entrons dans le vif du sujet. Si vous êtes adepte des romans « life list », c’est-à-dire des romans qui mettent à l’honneur des listes de « choses à faire », alors vous avez frappé à la bonne porte.
Dans cette histoire, Brett, va devoir renouer avec ses rêves d’adolescentes en réalisant tout ce qui était sur la liste qu’elle avait écrite à 14 ans. Sa mère venant de mourir, celle-ci ne lui offrira sa part d’héritage que lorsqu’elle aura accompli toutes ces missions.
Personnellement, j’aime bien les listes. J’adore mettre sur papier ma « to do » de la journée. Je fais des listes avec les affaires à prendre en voyage, je pars encore en courses avec un post it griffonné ou une note dans mon téléphone. J’aime cocher chacune de mes réalisations et voir se réduire ma liste de tâches avant de la re remplir à foison.
Je suis aussi du genre à mettre des mots sur ce que je recherche, notamment quand je veux changer de job, ou me lancer dans une nouvelle activité. Et mieux encore, en tout cas, davantage dans le sujet, quand j’étais jeune (plus jeune que maintenant), j’avais mis sur papier 3 objectifs que je souhaitais réaliser. Et pour enfoncer le clou, j’avais participé à un concours de web-séries il y a quelques années. Mon concept était la réalisation d’une liste d’objectifs que le personnage principal avait rédigée avec des amis et à faire avant ses 30 ans. Chaque épisode devait servir à remplir 1 objectif. Bref, vous voyez, les « life list », ça me parle.
Alors pourquoi j’ai pas trouvé ça génial ?
Pour moi, le grand problème que j’ai rencontré à la lecture de Demain est un autre jour, c’est tout ce que j’ai trouvé un peu « téléphoné ». Peut-être que le fait que ma mémoire ait flanché et qu’il soit plausible que j’avais déjà lu le livre n’a pas aidé. Le fait est que, même si je l’avais déjà lu, ce roman ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable.
J’ai trouvé la liste un peu nian nian à vrai dire. Trouver l’amour, avoir un enfant, monter sur scène, avoir un cheval, etc. Bien sûr que cela est crédible avec les aspirations d’une ado de 14 ans. Sauf qu’en fait, bah je m’en fiche un peu moi. Ses aspirations sonnent un peu faux et on n’a pas l’impression que ces « actions » qu’elle s’est notées sont vraiment quelque chose qui lui tient à cœur. Brett a un an pour remplir tous ces objectifs et si certains ont une résolution un peu surprenante, les autres ne m’ont que peu intéressée.
J’ai aussi relevé quelques incohérences, ou du moins ce que je juge être des passages peu crédibles. Cela m’a du coup un peu éloigné de la trame scénaristique.
Enfin, chaque élément apporté ne l’est pas par hasard. Il y a vraiment une infime partie de l’histoire qui ne sert pas les objectifs de Brett, donc on se doute rapidement de ce qui va se produire.
Alors, conclusion ?
C’est feel good, ce n’est pas prise de tête et ça se lit facilement. Mais je n’ai pas retiré de ma lecture de sentiments particuliers, si ce n’est l’impression que « c’est pas possible ». Je ne me suis pas vraiment projetée sur ce personnage de Brett, une jeune adulte dénuée de problèmes financiers qui va commencer à découvrir ce qu’est la vie pour le commun des mortels. Je n’ai jamais vraiment eu envie de la plaindre, d’être à sa place ou d’être son amie.
Alors si vous aussi vous avez lu Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman, et que vous avez envie de partager votre avis, n’hésitez pas à commenter cet article. Il est toujours bon de confronter les points de vue ! Qui sait, peut-être suis-je passée à côté de quelque chose !
Si vous souhaitez ajouter des livres à votre PAL (Pile à lire), vous pouvez retrouver mes articles sur Le Passeur et L’histoire d’Hélène Keller. Et vous pouvez me retrouver sur ma page Facebook, ou mon compte Instagram !