Vous êtes nombreux à vous poser la question : combien ça coûte de s’autoéditer ? Vous avez terminé d’écrire votre livre et vous avez fait le choix de l’autoéditer, oui, mais voilà, votre budget n’est pas extensible et la réalité du marché fait que peu d’auteurs inconnus vendent beaucoup donc votre chiffre d’affaires sera faible et vous aurez tout intérêt à maximiser votre retour sur investissement.
Gratuit ou payant ?
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. Comme je suis plutôt optimiste, je commence par la bonne : il est possible de s’autoéditer sans dépenser d’argent. Là, vous vous dites « wahou ». Maintenant, la mauvaise nouvelle : rien n’est gratuit.
Je m’explique. Vous pouvez très bien vous publier vos ouvrages sans débourser un centime supplémentaire à vos dépenses habituelles, c’est un fait. En revanche, l’auto-édition demande un investissement personnel, c’est-à-dire que vous allez investir votre temps et vous connaissez l’adage, le temps, c’est de l’argent !
Une fois que cela est dit, je vais partager avec vous les étapes clés de l’auto-édition et vous montrer qu’il est possible de tout faire sans frais, mais que vous pouvez également choisir des options payantes si vous en avez besoin. Je précise « sans débourser un centime de plus que prévu » dans le sens où je pars de l’hypothèse que vous êtes déjà doté d’une connexion internet que vous utilisiez avant de vous lancer dans l’auto-édition, que vous avez accès à l’électricité et à un ordinateur que vous n’avez pas acheté exprès pour cette activité.
Nous pouvons commencer.
L’écriture de votre ouvrage
Comme la plupart d’entre nous, vous écrivez votre roman sur votre ordinateur. Si vous en êtes encore à la machine à écrire, je vous admire ! Votre ordinateur est peut-être déjà doté de logiciels de traitement de texte, sinon vous pouvez avoir recours à des logiciels libres de droits dans lesquels un correcteur orthographique est déjà intégré. C’est suffisant.
Dans les logiciels gratuits, vous avez le classique Word Starter, la version « light » de Word (que je trouve beaucoup trop simplette à mon goût) sinon de nombreux articles du web vous aideront à faire votre choix, comme par exemple celui-ci.
Option payante : j’utilise personnellement Word en « version payante » qui était déjà fournie avec mon ordinateur quand je l’ai acheté il y a plusieurs années, je ne me suis donc pas posé la question de payer un logiciel en particulier.
La relecture et la correction de votre livre
Pour relire et corriger votre livre, plusieurs choix s’offrent à vous. Je rappelais l’importance de la relecture il y a quelques jours et vous pouvez très bien tout faire sans payer. Tout d’abord, les logiciels de traitement de texte ont des correcteurs intégrés, vous pouvez donc facilement corriger vos fautes d’accord, vos erreurs de syntaxe, etc. De plus, avec votre œil attentif d’écrivain, vous êtes normalement à même de limiter à minima vos fautes d’orthographe.
Concernant la relecture, la méthode la moins coûteuse consiste à faire les yeux doux aux gens qui vous entourent en leur « offrant » la chance de lire en avant-première vos écrits et d’en faire, par la même occasion, une correction. Plus vous multiplierez les lecteurs, meilleure sera votre correction, car plusieurs paires d’yeux sont normalement nécessaires.
Option payante : j’ai investi dans le logiciel Antidote (entre 100 et 120 euros) pour apporter une correction supplémentaire à mes fautes d’orthographe, mes répétitions, ma syntaxe, etc., mais aussi pour me fournir des statistiques de lecture, de langage, etc. Je ne compte pas cet investissement dans mon investissement annuel, à tort peut-être, mais je compte m’en servir pour tous mes futurs romans (je prépare en ce moment même mon deuxième roman). Ce n’est pas un achat nécessaire, mais cela me conforte personnellement. Une autre option, que vous pouvez cumuler avec la précédente, est de faire appel à un correcteur professionnel. De nombreux tarifs sont disponibles sur internet variant du simple au triple. Si cette possibilité vous intéresse, vous pouvez demander des devis en ligne avec votre niveau d’attente (relecture simple, corrections, propositions d’amélioration, etc.).
Devenir micro-entrepreneur
Ouvrir sa microentreprise
Vous pouvez facilement ouvrir votre microentreprise. Il s’agit d’un régime simplifié qui se prête bien à l’auto-édition. Il existe d’ailleurs une catégorie avec un code APE pour cette activité.
Ouvrir une microentreprise c’est gratuit. Une fois le formulaire rempli en ligne, des agents vont traiter votre demande et bien que des humains s’intéressent à votre activité et vont vous aider pour votre création d’entreprise, ce n’est pas vous à « l’instant t » qui les rémunérez.
Option payante : vous pouvez remplir le formulaire avec votre adresse personnelle, ça, c’est gratuit, mais vous pouvez aussi faire le choix de faire domicilier votre entreprise ailleurs. Pourquoi faire ce choix ? Quand vous vous autoéditez, vous devez faire figurer l’adresse du siège social de l’entreprise qui vous édite. Dans l’auto-édition, l’entreprise qui édite… c’est vous ! Et lorsque vous renseignez le formulaire pour votre microentreprise, le siège social se situe donc… chez vous. J’ai personnellement fait le choix de ne pas inscrire mon adresse personnelle, car je publie sous nom de plume et n’avait pas envie de donner cette info, mais la domiciliation de votre microentreprise ailleurs que chez vous n’est pas obligatoire. Il faut sinon compter environ 16 € par mois pour les entreprises de domiciliation les moins chères. C’est un budget conséquent, le plus gros poste de dépense pour moi (à côté le reste c’est peanuts). Vous n’aurez donc peut-être pas envie de faire ce choix.
Déclarer vos revenus et payer vos impôts
En tant que micro-entrepreneur, il existe une règle qui dit que tant que vous faites moins de 5 000 € de chiffre d’affaires par an, vous n’avez pas à payer la Cotisation Foncière des Entreprises (la CFE pour les intimes).
Pour vous donner une idée, il faut vendre plus de 12 000 ebooks à 0,99 centimes dont en moyenne 40 % vous reviennent pour atteindre ce plafond. C’est beaucoup, vraiment. Si vous trouvez que 0,99 € ce n’est pas cher payé et que vous souhaitez mettre votre livre à un tarif plus élevé, faites un tour sur mon article : pourquoi choisir 0,99 € comme prix pour mon ebook.
Donc tant que vous n’atteignez pas 5 000 € de CA, vous ne payez pas. Il est donc « gratuit » de monter sa microentreprise.
Bien entendu, si vous gagnez de l’argent vous devrez le déclarer et payer des impôts dessus. D’ailleurs si vous dépassez le plafond de 5 000 € (félicitations !) vous devrez payer la CFE, mais ce n’est pas un investissement, vous n’investissez pas cet argent dans votre activité, vous payez vos cotisations et vos impôts comme prévu, tout simplement.
S’enregistrer au RCS
C’est une action obligatoire, je répète, obligatoire. Si vous venez de créer votre microentreprise, vous DEVEZ vous enregistrer au RCS. Grâce à votre enregistrement, vous pourrez choisir le nom commercial de votre microentreprise. Plutôt que de devoir l’appeler « Michel Douty » parce que ce sont vos nom et prénom, vous pourrez choisir le nom commercial qui vous plaît. Pensez à bien vérifier que le nom est disponible en faisant une recherche ici et là.
Cette démarche est à nouveau gratuite.
Option payante : vous pouvez déposer votre nom de société au titre de marque. Ainsi, si vous choisissez comme nom « Éditions Douty », vous vous prémunissez de toute contrefaçon et de concurrence déloyale. Tout est détaillé dans un article complet ici. Le dépôt coûte entre 210 € via le formulaire en ligne et 250 € pour un dépôt papier auprès de l’INPI. Sachez d’ailleurs que votre dépôt couvre 3 classes de produit et qu’il faudra ajouter 42 € par classe supplémentaire d’enregistrement. Je n’ai pas choisi de déposer ma marque, car j’ai jugé que le risque de vol de mon nom commercial était bien inférieur au coût d’un enregistrement INPI. Je vous laisse juger de l’intérêt du dépôt de votre nom commercial pour votre propre cas.
La diffusion de votre roman
Diffusion digitale
La diffusion de votre roman au format ebook est bien entendu LA solution gratuite par excellence. Des sites comme Amazon Kindle, Kobo, Android book ou encore Apple iBook vous ouvrent leurs portes. Je vous invite d’ailleurs à consulter mon article sur la diffusion en auto-édition qui vous éclairera sur les différentes plateformes.
Pour assurer la diffusion de vos ebooks, rien ne vous sera demandé si ce n’est de vous créer un compte (gratuit) sur les différentes plateformes et de renseigner les informations demandées. Pas besoin d’investir dans des logiciels de conversion de fichier au format EPUB ou autres, les plateformes le font automatiquement ou vous proposent gratuitement leurs logiciels. Une fois mis en ligne, votre livre est disponible en format digital et vous n’avez plus qu’à attendre les ventes.
Option payante : faire appel à des intermédiaires pour formater et publier à votre place vos ebooks. Honnêtement, quitte à s’autoéditer, autant le faire jusqu’au bout, mais ça, c’est ma philosophie et c’est parce que j’aime investir mon temps dans cette activité. Il n’y a rien de sorcier à publier soi-même, mais les intermédiaires vous feront gagner du temps, c’est sûr, surtout si vous n’êtes pas très féru de technologie et/ou pas du tout patient.
Diffusion physique
Attention, toute diffusion physique est forcément payante, car vous devez inscrire un numéro ISBN sur votre livre et pour obtenir ce numéro, contrairement aux eBooks, vous devez payer. Il vous en coûtera donc 25 € HT (je précise hors taxe, car en tant que microentreprise vous payez TTC, donc ça vous coûtera finalement 30 € TTC). Anticipez, car pour 25 € HT vous devrez attendre 3 semaines avant de recevoir le précieux numéro par mail. Si vous êtes trop court en temps, vous pourrez débourser 50 € HT pour une livraison en 2 jours ouvrés.
Vous pouvez proposer votre roman au format papier sans avoir à avancer de l’argent ni même à stocker des quantités d’ouvrages chez vous. Pour cela, de nombreux acteurs proposent le POD (Print On Demand) ou « impression à la demande » en français. C’est le cas des plateformes proposant les ebooks par exemple comme Amazon ou Kobo, mais vous avez également des acteurs indépendants qui le font.
Option payante supplémentaire : en faisant le choix de vous en remettre à la plateforme d’ebook pour imprimer votre livre, vous vous exposez à l’éventualité que votre livre ne soit pas édité avec la même qualité selon le fournisseur. Je vous conseille dans tous les cas de tester ces services en commandant votre ouvrage comme le ferait un client. Vous pourrez ainsi connaître les délais d’expédition et la qualité des produits. Si vous préférez qu’un imprimeur s’occupe de votre roman, c’est tout à fait possible. Vous devrez cependant commander un minimum de pièces et les stocker chez vous. Je parle d’option payante ici alors que nous sommes bien d’accord que le coût de l’impression de votre livre sera forcément inférieur au prix de vente de celui-ci sinon vous vendez à perte ! En faisant imprimer 100 exemplaires de votre ouvrage, vous obtenez un coût par ouvrage. Ce coût par ouvrage sera majoré de frais comme les frais de port par exemple si vous devez expédier votre livre. Ceci étant, théoriquement en comptant le coût par ouvrage + les frais de port, vous faites toujours un bénéfice, car vous avez correctement calculé votre prix de vente. Si je dis que cette option est payante, c’est parce que vous devez débourser une somme importante au début (les 100 exemplaires d’un coup par exemple) sans être sûr de pouvoir tous les écouler. Avec l’impression à la demande, ce risque est levé.
La promotion du livre
Bon, voilà le nerf de la guerre : faire connaître votre livre. Et là, là je suis obligée de vous le dire, ça va être difficile de promouvoir votre livre gratuitement, MAIS pas impossible.
Pour faire connaître votre roman, vous pouvez :
Utiliser les réseaux sociaux
L’ouverture de compte sur les réseaux sociaux ou de page entreprise est gratuite. Vous pourrez sur vos comptes publier votre actualité, mettre en place des jeux-concours, proposer des liens directs vers les revendeurs, etc. La magie des réseaux sociaux.
Option payante : malheureusement, il est très difficile de se faire une place dans l’univers des réseaux sociaux si vous ne mettez pas la main au porte-monnaie. En effet, pour que vos publications, vos tweets, vos vidéos, vos photos aient une portée significative et atteignent votre cible, vous allez devoir payer. Vous n’êtes pas obligé d’investir des sommes astronomiques, mais 5 euros par-ci par-là pour atteindre 1 000, 2 000, 5 000 personnes. Je vous recommande fortement de lire mon article concernant la diffusion ; je vous y donne quelques conseils pour bien investir vos quelques euros. Il est difficile au début de bien comprendre le fonctionnement des plateformes et ce qui peut vous rapporter. En revanche, n’attendez pas un gros retour sur investissement au début.
Créer votre site internet
Une belle vitrine pour votre activité, votre actualité, des liens vers les revendeurs et librairies en ligne, des rendez-vous à vos séances de dédicace, votre site est votre atout. Vous pouvez facilement créer un site en ligne gratuitement en quelques clics. Il faut pour cela que vous soyez clair sur ce que vous voulez faire : allez-vous simplement proposer votre livre et faire donc un site de e-commerce, voulez-vous raconter votre histoire au travers d’un vlog, allez-vous privilégier les contenus vidéo, photo, texte ? Posez-vous les bonnes questions pour choisir la bonne formule.
Les sites qui vous proposent des offres gratuites proposent quasiment toujours des options payantes. Si vous ne payez pas, l’adresse de votre site ne sera pas lenomquevousavezchoisi.com, mais lenomquevousavezchoisi.lenomdusiteintermediaire.com. De même, vous ne disposerez pas de beaucoup de capacité sur les serveurs et donc votre site ne résistera pas à un afflux massif de visites. Bon, de vous à moi, ne vous attendez pas à avoir 1000 visites par jour tout de suite. Les offres gratuites sont souvent bien suffisantes.
Option payante : des sites comme Ionos, WIX et OVH (pour ne citer qu’eux) vous proposent votre « nom de domaine » c’est-à-dire votre adresse URL personnalisée pour quelques euros. Je trouve que c’est une bonne option, cela évite d’ajouter de la complexité à votre adresse. Par exemple, j’avais pensé à utiliser wordpress en version gratuite à la base, mais mon URL était la suivante annelaurebailey.wordpress.com. Je trouve que cela fait moins professionnel, donc j’ai investi dans mon adresse de nom de domaine et comme Ionos proposait une belle promotion sur l’hébergement sur ses serveurs, j’ai pris le package à 1,99 € pour l’année. Une belle affaire je trouve. Attention cependant, il n’est pas super aisé de changer de fournisseur en cours de route, donc choisissez bien dès le début.
Organiser des dédicaces
Et de manière générale, organiser des rencontres avec vos (futurs) lecteurs. J’ai trouvé ce type de promotion sur le site d’Anaïs. Elle y décrit bien la démarche à adopter pour concrétiser vos rencontres. Vous pouvez demander à la librairie du coin, le responsable vous connaît bien puisque vous venez y acheter tous vos bouquins, ou téléphoner aux grandes surfaces et vendre votre livre jusqu’à obtenir le précieux sésame.
Concrètement aller à la rencontre des gens c’est gratuit, la librairie ou l’espace culturel vous mettra à disposition une table, une chaise et peut-être même une bouteille d’eau. Mais le professionnel intermédiaire se rémunérera sur vos ventes, pensez donc à bien vous renseigner sur le pourcentage du prix de vente qui vous sera demandé. À nouveau, n’oubliez pas de prendre en compte ce surcoût lorsque vous choisissez le prix de votre livre. Ce prix est fixe, je le rappelle, quel que soit l’endroit où vous le proposez. Si vous choisissez 19 €, ce sera 19 € partout. Et c’est donc 19 € moins l’impression, moins les frais de port, moins les taxes, moins les commissions des revendeurs. Que vous vendiez sur votre stand de dédicaces ou sur Amazon, vous n’obtiendrez pas le même bénéfice, c’est normal, car les commissions et le coût par impression peuvent différer.
Vous allez donc être reçu « gratuitement » (= moyennement rémunération sur vos ventes), mais vous devrez prévoir votre stock de livres (et qui dit livre physique dit numéro ISBN payé je le redis et livres imprimés en grande quantité) donc c’est une solution semi-gratuite au final, tout dépend comment vous abordez la question du stockage des ouvrages chez vous et le fait d’avancer l’argent de l’impression.
Option payante : l’investissement ici est humain en grande partie, donc coûteux en temps. De plus, maintenant que vous avez écumé tous les sites les plus proches de chez vous, vous devez prendre votre voiture, le train ou même l’avion pour vous rentre au magasin Cultura qui vous attend. L’astuce est de coupler des vacances ou déplacements que vous aviez prévus avec la séance de dédicace, sinon le coût du déplacement dépassera rapidement largement celui de vos ventes.
Démarcher en direct
Qu’importe où vous allez, vous avez toujours un exemplaire de votre livre sous le coude. Vous l’avez déjà offert à votre neveu de 26 ans qui en a fait la promotion, pas peu fier, à ses copains. Grâce à lui, vous avez décroché une vente supplémentaire ! D’ailleurs, vous avez aussi vendu un ouvrage à votre voisine qui venait vous rapporter le tournevis qu’elle vous avait emprunté, et un autre à votre boulanger qui vous a un jour dit qu’il adorait la science-fiction. Petit à petit, vous disséminez votre roman. C’est fastidieux et ça ne vous rapportera pas gros, mais c’est toujours bon à prendre.
Vous pouvez aussi viser plus haut et vous rendre directement dans les librairies que vous connaissez ou que vous rencontrez pour vous présenter et présenter votre ouvrage. Vous êtes référencé sur leur site de commande et le fait de vous voir en personne pourra peut-être les inciter à vous faire connaître.
Option payante : allez voir les gens et leur parler de votre roman c’est bien, mais un professionnel ne va pas vous croire sur parole il veut se faire sa propre opinion. Vous allez donc devoir lui laisser un exemplaire de votre livre pour qu’il puisse le lire, et peut-être même un autre pour mettre dans sa librairie en exposition. Pour que les gens soient prescripteurs de votre livre, vous devez les convaincre et ils seront convaincus s’ils peuvent expérimenter ce que vous leur proposez. Dans le cas d’un auteur, il faut leur offrir le livre.
Faire de la publicité dans le monde réel
Heureusement pour nous, nous ne vivons pas que dans Internet et parfois il nous arrive aussi de vivre dans la vraie vie. Et vos lecteurs sont dans les deux mondes. Vous avez communiqué sur les supports digitaux ? Vous pouvez aussi promouvoir votre roman sur les supports réels. Par exemple votre commune propose peut-être un affichage public sur lequel vous pourrez mettre des affiches promotionnelles imprimées par vos soins (ça vous coûtera le prix d’une impression donc on n’est pas à 100 % sur la gratuité). En marketing dans le monde réel, vous pouvez être créatif, mais cela vous coûtera bien souvent un peu d’argent en impression et en création si vous ne savez pas faire vous-même.
L’écriture une passion
Chacun fait le choix qui lui convient, vous avez pu voir ci-dessus que s’autoéditer n’était pas forcément synonyme de coûts élevés, mais qu’en fonction de vos objectifs, vous aurez certainement à débourser un peu d’argent. De mon côté, j’ai fait le constat suivant : l’écriture est une passion. J’aime écrire. C’est une activité qui me détend et que j’essaie de pratiquer régulièrement. En parallèle, je fais de la danse et ma cotisation annuelle s’élève à 200 € auxquels je dois ajouter 15 € pour le costume de fin d’année et quelques accessoires non essentiels, mais qui sont plaisants pour la pratique de ce sport (un nouveau t-shirt ou des baskets plus confortables par exemple). J’aime la danse comme j’aime l’écriture, et je débourse environ 250 € par an pour avoir accès à un cours d’une heure trente dispensé par un professeur sans attendre aucun retour sur investissement financier. Pour l’écriture, je me suis fixé la même limite, j’ai donc un budget de 250 € pour l’année pour vivre ma passion sans attendre de retour financier mirobolant (je vous rassure, avec 250 € investis, je dégage tout de même des ventes).
Vous avez des techniques pour réduire la facture de votre autoédition ? Vous avez été approché par une maison d’édition à compte d’auteur et vous hésitez ? Des astuces à partager avec la communauté des auteurs qui me lisent ? Les commentaires sont à vous !
Bravo à toi Minus !
Je vais, de ce pas acheter ton livre que je vais vite dévorer.
Je te souhaite beaucoup de succès, c’est idéniable tu le mérites !
A très vite pour un prochain roman…
Un grand merci Muriel !
N’hésite pas à me faire part de tes commentaires 🙂