Portraits d’auteurs : Denise Lessard

Dans cette série de portraits d’auteurs, venez découvrir des écrivains et leur parcours. Auteurs autoédités, en maison d’édition, pour le plaisir d’écrire, de transmettre ou pour en faire son métier, chacun vit sa propre expérience.

Retrouvez ces parcours inspirants au travers d’interviews exclusives.

Aujourd’hui, c’est Denise Lessard qui nous emmène dans les coulisses du lancement de son premier roman. Cette auteure autoéditée nous dévoile son organisation et le plaisir d’être patronne de son propre projet de A à Z.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, mon nom est Denise Lessard, je suis autrice de romans. Je suis Canadienne-Française. Nous disons ici au Québec : Québécoise. Je vis à Saint-Jean sur le Richelieu c’est une région au sud de Montréal.

Je suis retraitée du milieu hospitalier.

J’ai 68 ans. Je viens de publier mon premier roman. J’écris pour les adultes.

Pourquoi avez-vous commencé à écrire ?

Depuis ma plus tendre enfance, je lisais énormément et j’ai toujours eu la plus grande admiration pour les auteurs. Pourquoi l’écriture ? Parce que cela me vient tout naturellement. J’aime vraiment ça. Je peux exprimer ce qui est dans ma tête. J’écris pour partager mes idées. J’écris pour provoquer, pour choquer, j’ai toujours aimé faire ça. J’écris pour faire rêver, pour divertir. Parce que je suis sans cesse habitée par des personnages qui me demandent que j’écrive leur histoire. J’aime écrire plus que tout. Je suis obsédée par l’écriture. Surtout parce que je ressens un plaisir incroyable à écrire. Cela me rend heureuse.

Comment vous est venue l’idée d’écrire votre premier roman ?

J’ai travaillé pendant vingt-cinq ans comme technicienne de chirurgie à l’Hôpital Royal Victoria de Montréal. Ce travail consistait à assister les chirurgiens lors des opérations, à leur donner les instruments, les sutures, les éponges… Alors, j’ai voulu mettre mon personnage en scène dans un théâtre opératoire en pleine opération à cœur ouvert. Ça, c’est le premier choix.

Mon deuxième choix : j’ai lu la Bible à plusieurs reprises dans ma vie, spécifiquement le Nouveau Testament. Je suis croyante. J’aime le Christ. Alors j’ai décidé de parler des deux thèmes que je connais le mieux.

J’ai écrit mon roman : C’est urgent Christ à la première personne pour que mon écriture soit le plus intimiste possible. Alors mon personnage principal : Rachel s’adresse directement au lecteur et raconte son histoire. Elle seule pouvait le faire, tellement son histoire est étrangement merveilleuse.

En mars 2020 nous étions au début d’une pandémie mortelle mondiale. Je voulais me changer les idées et j’ai commencé à écrire mon roman. Je l’ai terminé cette année en 2022 en mars.

Quel type d’édition avez-vous choisi ? Pourquoi ? 

J’ai choisi de publier mon roman en autoédition. Je voulais absolument publier mon livre. J’en avais vraiment envie. Je sais que, environ 2 % des livres envoyés chez les éditeurs sont retenus pour être publiés. Alors je ne voulais pas vivre une attente extrêmement longue pour me faire refuser, recommencer le processus auprès de plusieurs autres maisons d’édition. Non, je n’avais le luxe d’attendre. J’ai 68 ans, 69 en novembre. Je voulais mon livre cette année. De plus j’ai gardé mes droits d’auteur. J’ai choisi ma couverture, ma quatrième de couverture. Je suis la patronne de mon propre projet de A à Z.

Si vous avez envoyé votre manuscrit à des maisons, d’édition, comment vous êtes-vous lancé dans l’envoi de votre manuscrit ?

Je n’ai pas envoyé mon roman à des maisons d’édition.

La sortie de votre roman est prévue le 15 septembre 2022. Comment avez-vous organisé ce lancement ?

J’ai réservé pour un 5 à 7 dans une Auberge de Saint-Jean sur le Richelieu. Des bouchées seront servies, le vin coulera à flots. J’ai invité les membres de ma famille, mes amis et les collaboratrices de mon roman. Ma linguiste-correctrice, ma graphiste. J’ai embauché une photographe professionnelle. J’ai eu une entrevue avec une journaliste du journal Le Canada Français qui couvre environ 500 000 lecteurs. Il y avait une photographe lors de mon entrevue également. Le tout sera publié dans le journal.

J’ai fait de la publicité sur Facebook. J’ai ouvert un site sur WordPress : https//deniselessard.com.

J’ai envoyé mon roman à la Bibliothèque et Archives Canada pour un dépôt légal.

J’ai envoyé mon roman à la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec pour un dépôt légal.

J’ai l’intention de mettre mon livre en consignation dans une librairie ayant pignon sur rue et d’y organiser une séance de dédicaces.

Comment organisez-vous vos moments d’écriture ?

Je me lève tôt généralement 6 h du matin, parfois un peu plus tôt. Je prends mon petit déjeuner, puis j’écris. Généralement jusqu’à 10 h. J’écris tous les jours de la semaine. J’aime garder les fins de semaine pour la lecture, les recherches et autres activités.

J’écris en silence, le chant des oiseaux m’accompagne. J’écris en pyjama.

Vers 10 h je fais mes exercices : bicyclette stationnaire 30 minutes (obligatoire). Puis je suis prête pour le reste de ma journée.

Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux auteurs qui se lancent actuellement dans l’aventure ?

Se lancer dans le projet d’écriture avec plaisir, avec le sourire aux lèvres, surtout ne pas lâcher, amener le projet jusqu’à la fin. Cela prendra des mois qui se transformeront en années. Mais croyez-moi, le voyage en vaut la peine. Le sentiment de tenir son livre entre les mains et voir son nom écrit sur la couverture comme auteur, c’est tellement fort, ça défie toute description.

Avez-vous d’autres projets d’écriture ?

Oui, j’ai d’ailleurs le titre de mon futur roman. J’ai créé 3 des personnages, dont le personnage principal. J’ai fait beaucoup de recherches pour la préparation du roman. J’ai écrit le résumé du roman. Très prochainement soit en octobre, je vais créer les autres personnages et faire le plan du roman.

Vous pouvez retrouver Denise Lessard ici : https://deniselessard.comet ici : https://www.facebook.com/deniselessardautrice

Et pour retrouver toutes les interviews d’auteurs, c’est par là !

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