Portraits d’auteurs : Rébecca Huang

Dans cette série de portraits d’auteurs, venez découvrir des écrivains et leur parcours. Auteurs autoédités, en maison d’édition, pour le plaisir d’écrire, de transmettre ou pour en faire son métier, chacun vit sa propre expérience.

Retrouvez ces parcours inspirants au travers d’interviews exclusives.

Aujourd’hui, nous rencontrons Rébecca Huang qui nous raconte son histoire et la genèse de son premier roman. Une auteure résiliente qui déjà adolescente écrivait ses premiers scénarios.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Rébecca Huang, auteure et scénariste, 43 ans, je vis dans les Yvelines.

Pourquoi avez-vous commencé à écrire ?

J’ai toujours adoré écrire. Quand j’étais ado, j’écrivais beaucoup de scénarios, j’ai dû mettre l’écriture de côté, car la vie l’a voulu ainsi. Ensuite, je suis devenue handicapée, j’avais 38 ans, je venais de me faire amputer de mes 8 doigts jusqu’à la 1ʳᵉ phalange (infection suite à une opération). Un jour, chez moi, j’étais dans mon lit médicalisé, ça faisait 2 mois que je m’étais fait amputer des doigts et j’attendais une date pour les amputations de ma jambe (gauche) et de mon demi-pied (droit). Je me suis rappelée d’une visite à l’hôpital, une dame qui était bénévole pour une association, son rôle était d’accompagner les patients. Elle m’a tenu compagnie, je lui ai raconté mon histoire, elle a été très touchée et choquée en même temps (j’avais mes membres nécrosés à l’époque). Elle m’a dit une chose qui m’est restée gravée dans ma mémoire :

«  — Vous devriez écrire un livre. Votre histoire mérite d’être mise sur papier ! »

À cet instant, je me suis rappelée de ma passion pour l’écriture.

Et c’est ainsi, sur mon lit médicalisé, dans mon propre salon, j’ai pris mon iPad et j’ai commencé à taper avec mes restes de doigts.

Je tenais à faire passer le message, qu’il ne faut pas baisser les bras malgré les difficultés de la vie. Et je voulais aussi saluer le travail des soignants. Sans eux, le patient n’est rien.

Votre roman est un témoignage. Quelles sont les difficultés rencontrées lorsque l’on écrit un livre qui parle de soi ?  

J’ai connu énormément de difficultés, étant novice dans le domaine. La plus grande difficulté était de lire les 400 pages de mon dossier médical. Beaucoup de mauvais souvenirs sont remontés à la surface.

Quel type d’édition avez-vous choisi ? Pourquoi ? 

J’ai une copine qui est auteure, elle m’a parlé de la plateforme d’autoédition, chez qui elle s’est fait publier. Ça me paraissait correct, j’ai fait le même choix.

J’ai choisi l’autoédition pour la liberté de mes droits sur l’œuvre, l’autonomie.

En autoédition, vendre ses livres est un vrai défi. Comment organisez-vous le « marketing » de vos livres ? 

J’ai fait une séance de dédicaces, je participe à une foire aux livres et un salon pour cet automne.

J’ai été contacté récemment par une plateforme française de vente, Apyworld, qui propose de faire la communication de l’œuvre. Si une vente est réalisée sur la plateforme, je me charge moi-même de l’envoi, je propose des exemplaires dédicacés. Sinon, le chemin habituel des réseaux et je fais appel à des chroniqueurs et des journalistes dès que possible.

Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux auteurs qui se lancent actuellement dans l’aventure ?

Patience, patience et patience. Être curieux de tout. Ne pas hésiter à s’abonner à des groupes d’auteurs sur Facebook. Suivre les conseils d’auteurs professionnels sur YouTube. Et surtout ne pas abandonner.

Avez-vous d’autres projets d’écriture ?

Je suis sur l’écriture de scénarios (je n’en dis pas plus).

Plusieurs lecteurs me réclament une suite de mon livre, c’est en réflexion.

Retrouvez Rébecca Huang sur Apyworld. L’auteure envoie elle-même son livre qu’elle peut même vous dédicacer !

https://apyworld.com/fr-pf/collections/rebecca-huang

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